Quantcast
Channel: Féministes en tous genres - michele-larrouy
Viewing all articles
Browse latest Browse all 2

Valérie Trierweiler : première dame du premier politique ou journaliste et femme politique ?

$
0
0

artemisia sainte lucie.jpg

 

 

 Artemisia Gentileschi, Sainte Lucie (ou plutôt l'écrivaine)


 

Jugée « brutale » par certainEs, Valérie Trierweiler n’a pas pour autant demandé l'éviction de RTL du journaliste sportif Pierre Salviac, qui, mercredi 9 mai, en début d’après midi s’était autorisé à tweeter :« À toutes mes consoeurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France » ; autrement dit, puisque ça s’écrit notamment dans les commentaires des « quotidienternautes », Valérie Trierweiler serait une intrigante et comme toutes les autres femmes journalistes elle se servirait de son sexe pour être l’élue d’un puissant.

 

Le seuil de tolérance au sexisme s’étant abaissé depuis la médiatisation des réactions féministes au déferlement de l’an passé, Jacques Esnoux, qui dirige RTL, a immédiatement fait savoir à Pierre Salviac que son tweet était « absolument intolérable » : « J'y vois, a-t-il ajouté, un sexisme vulgaire inqualifiable que je condamne ». En fin d’après-midi RTL annonçait que Pierre Salviac ne faisait plus partie des collaborateurs de la station. (Ne vous demandez pas s’il y a un sexisme qui ne soit ni vulgaire ni inqualifiable : le plus sophistiqué des sexismes est toujours qualifiable de vulgaire…).

 

 

 

 

« Personne ne me fait faire des choses que je n’ai pas décidées »

expliquait Valérie Trierweiler à Libération le 7 avril dernier.


Ségolène Royal, interrogée par BFM-TV sur ce qu’elle pensait de l’invitation surprise de DSK à l’anniversaire de Julien Dray, le 29 avril, avait été la plus claire qui soit : «Je suis partie parce qu'il est hors de question pour moi de rencontrer Dominique Strass-Kahn, ne serait-ce qu'au nom du droit des femmes et du respect qui leur est dû» (Le Parisien,  29/30 avril 2012).

 

Mercredi dernier, soudainement, il n’a plus importé à Valérie Trierweiler qu’ici ou là il lui soit reproché d’influencer François Hollande ou d’être brutale : confrontée aux intrusions destructrices de DSK, elle n’a pas hésité. Manifestement, elle ne désirait pas plus que Ségolène Royal le côtoyer au J’ose, un ancien sex-shop de la rue Saint-Denis reconverti en bar-restaurant – la manœuvre visait bien entendu à restaurer les droits d’une virilité qui ose tout ce à quoi elle se croit autorisée. Pendant que nous nous demandons avec anxiété ou impatience si - ou quand - François Hollande mettra ses nominations ministérielles en conformité avec le principe de la parité qu’il a promis de respecter, Valérie Trierweiler« assume » de son côté avoir très volontairement « écarté » Julien Dray» du QG de François Hollande mercredi dernier. Celui-ci avait qualifié de « coup bas » la présence de DSK à l’anniversaire de Julien Dray (Le Nouvel Obs, 2 mai 2012), qui espérait confronter le candidat et toute son équipe de campagne au premier accusé de France. Il avait déclaré, notamment : DSK «n’est plus dans la vie politique française» et «n’a pas à y revenir de quelque manière que ce soit» (Libération/AFP, 29 avril 2012 ; Le Nouvel obs vidéo).


Mercredi soir, le 9 mai, un pot avait été organisé par l’équipe de campagne de François Hollande. Lorsque Julien Dray est arrivé à sa hauteur, Valérie Trierweiler «lui a dit clairement dit, raconte une de ses proches : ‘Avec tout le barouf qu’a suscité ton anniversaire avec DSK, je suis étonnée de te voir ici’, ce qui a eu pour effet immédiat de faire déguerpir le dernier complice de l’ex-présidentiable (Libération, 10 et 11 mai). « Elle attendait que quelqu’un du staff raccompagne Julien Dray, précise la journaliste Constance Vergara, […] mais personne n’a eu le courage de lui dire de partir. Elle l’a donc fait. » (Atlantico, 12 mai 2012). Les faits, évoqués d’abord par Le Parisien, ont ensuite été confirmés à l’AFP par des membres de l’équipe de François Hollande  (Le Parisien, 10 mai), conduisant la journaliste Christine Ollivier à conclure que Valérie Trierweiler est une « première dame de fer » (France soir, 11 mai 2012).


En somme, tant Ségolène Royal que Valérie Trierweiler témoignent du courage qui continue de manquer aux éléphantesques caciques d’un PS dont DSK n’est à l’heure qu’il est toujours pas exclu. Pas plus que Tron de l’UMP…

 

 

 

 

Journaliste, femme politique ou la « femme du politique » ?


Mais Première dame, de marbre, de fer ou de charme – les commentaires sur son physique abondent dans Le Figaro, j’y reviendrai en fin d’article –, est-ce là ce que Valérie Trierweiler souhaite devenir ?

En avril, François Hollande déclarait à Paris Match que le « plus important » des rôles que sa compagne remplissait auprès de lui, c’était qu’elle le rendait heureux, précisant qu’elle ne jouait «aucun rôle politique ».Il faudrait donc que la Première Dame ne soit qu’au service du bien-être du Premier Stratège politique ?


Journaliste depuis plus de 20 ans, en octobre 2011, Valérie Trierweiler avait arrêté son émission politique : « Petite précision matinale, twitta-t-elle le 4 octobre. Je ne suis pas une femme politique, je suis journaliste. Maisj'arrête 2012 portrait de campagne" sur Direct8. » (je souligne).


Ce « mais », porteur d’une contradiction inexprimée, conduisit Isabelle Germain à tristement lui décerner le titre de « nouvelle journaliste sacrificielle » : « Quelle que soit la raison de ce renoncement c’est, encore une fois, une femme qui se met en retrait pour un homme. L’inverse ne s’est jamais vu», commentait-elle (Les Nouvelles news, 4 octobre 2011).


Or, depuis novembre, Valérie Trierweiler ne participe plus non plus à la « vie collective de Paris Match, du moins plus en tant que sujet journaliste ; il fallait qu’elle en pût devenir l’objet de prédilection : « De journaliste, je suis devenue d'abord sujet pour Paris Match, et cela devenait compliqué ». Mais en mars, lorsque Paris match s’autorisera à mettre une de ses photos en une sans la prévenir et sans son accord. « Bravo à Paris Match pour son sexisme en cette journée des droits des femmes... Pensées à toutes les femmes en colère », twitta-t-elle immédiatement»  (Le Monde, 8 mars 2012), ce qui lui permit de conquérir le titre de « femme en colère » (Le Parisien/AFP, 8 mars 2012)...


Pendant la campagne, elle a eu plutôt tendance à tenter de minimiser son rôle d’actrice, et à se portraiturer en compagne maternellement dévouée : « Je suis une spectatrice engagée. J’aime rester à l’arrière, et regarder ce qui se passe. Les gens viennent me parler, me donnent des courriers pour que je transmette à François. Je lui rapporte ce que j’entends et vois. Sinon, je veille à ce que le manteau ou l’écharpe ne soient pas loin, je gère aussi le thé et les pastilles au miel pour la gorge : de toutes petites choses pour mettre un peu de douceur dans cette campagne difficile» (Libération, 7 avril 2012). Bref, si elle dessine les contours d’un agir de l’ordre de l’observation/réflexion/restitution d’une « spectatrice engagée » qui rapporte, et qui donc interprète et analyse ce qu’elle aura observé, ce qu’on lui aura dit, néanmoins elle veille à se dépeindre comme une attentive et douce subalterne…


La journaliste Constance Vergara, qui semble de ses amies, estime qu’elle a eu, pendant la campagne, un rôle de « communicante intime », précisant : « Elle m’a toujours dit être la femme du politique, pas la femme politique. Pour elle, il n’y a pas de confusion possible. Les seuls conseils qu’elle donne concernent l’image. Elle est journaliste depuis 20 ans, connaît les coulisses des médias par cœur, et sait donc quelle photo sera la bonne, laquelle fera parler, etc. C’est avant tout ce regard qu’elle a pu apporter au sein de la campagne, mais toujours de façon officieuse. […]… elle n’a pas une ‘influence’ sur lui. Plutôt un rayonnement, comme beaucoup de femmes ont sur leur mari.». (Atlantico, 12 mai 2012).


Pourtant, selon Serge Raffy, « elle apporte, aux côtés de son amie, Nathalie Mercier, attachée de presse du staff de campagne, les conseils de la professionnelle avertie qu’elle est. Elle est à la fois dedans et dehors. Son rôle est donc éminemment politique. » (Le Nouvel Obs, 10 mai 2012). Un journaliste serait-il donc moins enclin qu’une journaliste à dénier l’influence politique qu’une journaliste politique peut exercer sur l’homme politique dont elle partage l’existence ?

 

 

 

 

La première dame (des) salariée(s)


Si elle minimise son rôle de discutante des stratégies politiques et médiatiques, Valérie Trierweiler affirme en revanche nettement vouloir conserver son autonomie : « Mon indépendance financière est, comme pour des millions de Françaises, une réalité concrète et une priorité ».« Je continuerai à travailler, expliquait-elle le 7 avril dernier à Libération, tout simplement parce que j'ai besoin de gagner ma vie. J'élève mes trois enfants et je ne suis pas rentière. Je ne veux pas vivre aux frais de l'État.»


Mais ce n’est pas seulement en arguant de son rôle de mère protectrice nourricière (qui lors de la campagne veillait à l’écharpe et aux pastilles au miel de François) qu’elle justifie cette volonté d’indépendance financière. Quoi qu’en pense Emmanuel Berretta, qui estime dans Le Point que si elle « s'est accrochée si longtemps à son ouvrage, sur Direct 8 et à Paris Match » (je souligne), ce serait « surtout en raison d’une difficulté personnelle ». Cette « difficulté personnelle » consisterait en ce que « c'est elle qui élève ses trois enfants, c'est elle qui pourvoit à leurs besoins, et non François Hollande, qui, de son côté, entretient déjà quatre enfants de son union avec Ségolène Royal » (Le Point, 10 mai 2012).

Comme si ses 3 enfants à elle n’avaient pas de père nourricier, comme si les 4 enfants de Hollande n’avaient pas de mère contribuant à leur entretien ; comme si la journaliste n’était qu’une mère courage, sans désir propre– elle ne veut pas, elle ne désire pas, elle s’accroche… – , comme si le personnel chez elle était envahi par l’autre (les enfants, le compagnon, les enfants du compagnon) ; comme si le métier de journaliste n’était pas susceptible de lui procurer de la jouissance, comme s’il n’y pouvait pas y aller aussi pour elle d’une jouissance de comprendre et d’écrire dont Geneviève Fraisse a rappelé combien elle pouvait être présente chez les intellectuelles– de Constance de Salm à Simone de Beauvoir, en passant par Clémence Royer (et beaucoup d’autres).



rierweiler 2.jpgQuand Emmanuel Berretta estime qu’elle « s’est accrochée » à son emploi, Valérie Trierweiler, de son côté, affirme haut et fort qu’elle ne veut pas « vivre aux crochets » de quiconque (Elle, 11 mai 2012). Il ne s’agit pas là d’une préservation morale de l’autre seulement. Car elle est pleinement consciente que c’est aussi son autonomie de sujet qu’elle préserve en continuant à travailler : «Dans les meetings de campagne, des femmes venaient me voir, y compris des femmes très âgées, pour me dire: ‘Gardez votre indépendance, c'est un beau message pour nous, les femmes.’ » Cela correspond aussi aux valeurs de la gauche. À celles que je porte donc» (Le Figaro, 7 mai 2012). D’autant que sa mère répétait à ses 4 filles : « ‘Ne faites pas comme moi, ayez un métier entre les mains’ » (L’Express, 8 mai 2012). Ainsi, même si elle a cessé de participer aux réunions de bouclage de Paris Match, elle a réalisé des interviews et écrit des articles pour le service culture de l’hebdomadaire. Et c’est donc à juste titre que Constance Vergara souligne que « c’est la première dame qui va entrer à l’Elysée tout en étant salariée. Elle est à l’image des trois quarts des Françaises d’aujourd’hui, qui travaillent. Elle est divorcée, elle élève trois enfants… Elle est ancrée dans des problématiques du quotidien. C’est très nouveau, car […] les précédentes premières dames n’avaient pas besoin non plus de travailler pour vivre » (Atlantico, 12 mai 2012).


Dans l’entretien qu’elle a accordé à Elle, Valérie Trierweiler espère ne pas avoir à céder sur son désir : « Je pense pouvoir continuer à faire du journalisme si je ne traite pas de l'actualité française », ajoutant : « Je pourrais par exemple, mais ce n'est qu'à l'état de réflexion encore, réaliser des entretiens de personnalités étrangères, ce qui me permettrait de poser une distance saine. C'est une piste a-t-elle précisé » (Elle, 11 mai 2012 ; extraits repris dans Challenges/Le Nouvel Obs et Le Figaro).


70 % des sondéEs sont favorables à ce que la première dame travaille.« Les politiques ont tendance à croire les Français plus conservateurs qu’ils ne le sont, mais les mentalités ont changé, avec un début de basculement en 2007 », observe Armelle Le Bras-Chopard, professeure de sciences politiques et l’auteure, en 2009, de Première dame, second rôle (Elle, 12 mai 2012).

 

 

 

Et une interlocutrice politique


Si elle a déclaré le 7 avril dernier à Libération n’avoir assisté à aucune des réunions du « comité stratégique » de François Hollande, affirmant derechef n’être pas une femme politique, mais une journaliste, elle souhaite cependant continuer à être pour François Hollande une interlocutrice politique (Elle, 12 mai 2012).


En outre, explique une de ses amies, « elle aimerait attirer l'attention sur des sujets, soulever des problématiques, un peu dans la lignée de ses activités de journaliste » (Le Monde, 12 mai 2012). 


Anne Fulda, journaliste au Figaro, estime nécessaire de rassurer ses lecteurs en rappelant que Valérie Trierweiler n’en est pas moins « très star hollywoodienne, entre Lauren Bacall et Katharine Hepburn » ou qu’elle est « aussi très femme. Femme qui travaille et femme tout court » (je souligne, Le Figaro, 10 et 11 mai 2012). Mais nous serions quant à nous ravies qu’elle ne se comporte pas comme il semble que l’on continue de l’attendre d’une femme.

 

«Je continuerai à assumer ma vie personnelle », déclarait-elle à Libération en avril dernier. Elle précise vouloir « assumer ce nouveau rôle tout en menant une vie de femme active » (Elle, 12 mai 2012). « Pourquoi serait-ce choquant de travailler si c’est dans le respect de la déontologie journalistique ? demande-t-elle. La gauche a toujours défendu la cause et l’indépendance des femmes et c’est une des raisons pour laquelle je me reconnais dans ses valeurs. » (Libération, 7 avril 2012). Au Times, elle a confié qu’elle entendait n’être pas une potiche – elle serait davantage inspirée par les exemples de Danielle Mitterrand et Hillary Clinton que par Carla Bruni-Sarkozy ou Bernadette Chirac (The Times, 9 mai 2012). « Mes confrères m'ont exclue de la profession, mais je ne vois pas en quoi s'intéresser à la jeunesse d'Elie Semoun ou de Michel Drucker est incompatible avec ma position de compagne d'homme politique », déclarait-elle à Femme actuelle (Le journal des femmes, le 6 mai).


Mais pourquoi ne suivrait-elle pas l’exemple de Christine Ockrent plutôt que celui, désastreux, d’Anne Sinclair ? Pourquoi ne répondrait-elle pas à qui cherche à la persuader d’abandonner son métier sous prétexte de conflits d’intérêt, de demander à son compagnon si ça lui pose un problème politico-moral de vivre avec une journaliste politique ? Oui, pourquoi devrait-elle abonder dans le sens de l’ordre symbolique patriarcal en s’efforçant de se faire passer pour l’ordinaire « ménagère de  moins de 50 ans » (L’Express, 8 mai 2012) ?


première dame second rôle.jpg « Première dame, c'est un second rôle. Je dois veiller à ce que ça le reste. Ma parole ne doit pas gêner la parole du président », déclare-t-elle au Monde. Mais  Pourquoi devrait-elle se satisfaire de remplir ce rôle de « Première dame », dont elle signifie qu’il la met sur la voie d’un devenir potiche dont elle ne veut pas (Times, 9 mai 2012) ? Pourquoi ce rôle serait-il pour elle-même le premier de tous ceux qu’elle peut remplir et pourquoi devrait-il la bâillonner ?

 

 

Si l’on en croit la journaliste Hélène Jouan, la classe politique demeure conservatrice et misogyne : « Pour nombre de politiciens, le rôle de leur femme se résume à élever les enfants et à apparaître aux galettes des rois. Si nous avions un Premier monsieur de France, je suis persuadée que nous nous poserions moins de questions. On ne le soupçonnerait pas systématiquement de collusion ou de favoritisme en cas d’obtention d’un poste ou de promotion. Valérie Trierweiler se retrouve dans la situation que les femmes ont combattue depuis cinquante ans ! », analyse-t-elle (Elle, 11 mai 2012 ; cité par Barbara Lambert, Atlantico, 12 mai 2012).


Elle a en effet été qualifiée de «vraie tigresse » (Le Monde, 12 mai 2012), vraisemblablement par l’un de ceux qui n’ont pas apprécié qu’elle ose chasser Julien Dray. Faudrait-il donc qu’elle supprime son compte tweeter, qu’elle se taise et cesse d’écrire pour ne plus effrayer la fraternité des hommes de/au pouvoir ? Et qu’elle devienne, comme les premières dames qui l’ont précédée (Carla Bruni comprise, à quelques exceptions près) « physiquement présente, politiquement absente » (Armelle Le Bras-Chopard, Elle, 11 mai 2012) ?


Quand bien même la sélection du festival de Cannes de cette année l'y invite elle aussi - en France, les femmes sont censées rester derrière l'homme dont elles assurent la carrière et ne pas être capables de réaliser des films - eh bien non, la barbe ! Non seulement des féministes, barbues ou pas, ironisent dans Le Monde pour mieux dénoncer le sexisme du no they can't cannois, mais en outre Armelle Le Bras-Chopard estime que Valérie Trierweiler fera bouger les lignes. Et puisqu’il y en a au moins un qui s’exclame déjà : « C’est elle qui fait le gouvernement ! », pourquoi ne ferait-elle pas le gouvernement paritaire que l’on espère ?

 

 

Sources (par ordre alphabétique des périodiques consultés)


http://www.atlantico.fr/decryptage/valerie-trierweiler-devenue-femme-politique-affaire-julien-dray-constance-vergara-356439.html

 


http://www.atlantico.fr/rdvpresse/charlotte-gainsbourgyvan-attal-c-est-pas-fini-356802.html?page=0,1

 


http://www.challenges.fr/media/20120511.AFP5886/valerie-trierweiler-espere-pouvoir-interviewer-des-personnalites-etrangeres.html



http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Valerie-Trierweiler-se-confie-a-ELLE-2005862


http://www.lexpress.fr/actualite/politique/trierweiler-roule-a-l-ordinaire_1112307.html

 


http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/05/10/10001-20120510ARTFIG00793-valerie-trierweiler-premiere-dame.php


http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/07/01039-20120507ARTFIG00460-un-role-a-inventer-pour-valerie-trierweiler.php


http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/09/01039-20120509ARTFIG00423-valerie-trierweiler-je-ne-serai-pas-une-potiche.php


http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/05/10/10001-20120510ARTFIG00793-valerie-trierweiler-premiere-dame.php

 

http://www.francesoir.fr/actualite/politique/valerie-trierweiler-une-premiere-dame-de-fer-223857.html


http://www.liberation.fr/politiques/2012/04/29/hollande-dsk-n-est-plus-dans-la-vie-politique-francaise_815146


http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/10/valerie-trierweiler-cherche-sa-place-et-recadre-julien-dray_817948


L’essentiel, Libération.fr, vendredi 11 mai 2012, 8 h 00


http://www.liberation.fr/politiques/01012401038-dilemme-et-prudence-d-une-journaliste-aguerrie


http://www.liberation.fr/politiques/01012401037-je-suis-hollandaise-depuis-tres-longtemps

 

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/08/colere-de-valerie-trierweiler-de-se-decouvrir-en-une-de-paris-match_1654143_1471069.htm


http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/12/valerie-trierweiler-ou-l-art-difficile-de-la-transition_1700304_1471069.html


http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/11/a-cannes-les-femmes-montrent-leurs-bobines-les-hommes-leurs-films_1699989_3232.html


http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/cafouillage/42-cafouillage/1886-vire-pour-insulte-sexiste


http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/cafouillage/42-cafouillage/1397-nouvelle-journaliste-sacrificielle-valerie-trierweiler


http://tempsreel.nouvelobs.com/video/xqj8mc.VID/hollande-dsk-n-a-pas-a-revenir-dans-la-vie-politique.html


Serge Raffy, http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120510.OBS5294/valerie-trierweiler-journaliste-et-premiere-dame-c-est-possible.html


Tristan Bertellot, Le  Nouvel Observateur, 2 mai 2012 http://tempsreel.nouvelobs.com/le-reveil-politique/20120502.OBS7469/debat-les-horoscopes-de-sarkozy-et-hollande-ont-parle.html).


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/dray-interdit-de-qg-de-hollande-par-la-compagne-du-president-elu-10-05-2012-1993640.php


http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/couloirs-10-05-2012-1992930.php


http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/trierweiler-une-femme-en-colere-contre-paris-match-08-03-2012-1895737.php


http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/valerie-trierweiler-peut-elle-rester-a-paris-match-10-05-2012-1460143_52.php


Viewing all articles
Browse latest Browse all 2

Latest Images





Latest Images